Canadian Writing and Publishing Organizations Advocate for Artificial Intelligence Regulations in Ottawa

Author
The Writers' Union of Canada
Type
Press Release
Body

Coalition logos

La version française suit

In honour of World Book and Copyright Day, a coalition of ten writing, publishing, and creator organizations from across the country convened in Ottawa this week to meet with parliamentarians and government officials on the opportunities and challenges that generative artificial intelligence poses for Canada’s book industry. The organizations, spanning both French and English Canada, represent more than 300 book publishers and over 10,000 individual creators from across the country.

Canada has the opportunity to create a regulatory system for AI that supports the value of human creation and sustains our vital cultural industries. It has become commonplace for some generative AI companies to highlight their innovation and investments as a reason for governments to grant broad copyright exceptions. But these companies owe their considerable success to the prior innovations and investments of others—the intellectual and creative investments of authors and the financial investments of publishers. There is no good public policy reason to weaken copyright protection for the convenience of technology companies. It is imperative that the livelihoods of writers and publishers are protected, if not enhanced, by AI regulations.

Publishers and writers own the copyright to the works that are of greatest value in the training of generative AI: books. “Protecting an author’s work is difficult at best, and not having appropriate measures in place to defend against generative AI companies could be catastrophic to our creative communities,” said Travis Croken, Co-chair of the Canadian Authors Association, at a reception on Parliament Hill highlighting the hardships faced by Canadian creators due to the upsurge of generative AI.

The focal point of the reception was a book display featuring a selection of the thousands of Canadian titles that have been used without consent to train generative AI systems. The technology companies that have made use of these books did not seek the permission of the authors and publishers concerned and have made no effort to compensate rightsholders for this use.

photo of book display

The book display at the Canadian book industry’s reception on AI and copyright featured a selection of Canadian titles that have been used without consent to “train” generative AI.

The Canadian book industry has put forth several key recommendations concerning AI to safeguard the moral rights of authors and the copyright protection of authors and publishers. The sector is advocating against implementing new copyright exceptions or compulsory licensing regimes, instead proposing a free market for text and data mining licenses where rightsholders can share in the economic value that generative AI will inevitably build on the foundation of their work. Furthermore, the Canadian book industry stresses the need to adopt transparency provisions, like those recently introduced by the European Economic Union in the AI Act, to stop unattributed and uncompensated AI training on copyrighted works. Transparency is essential to the development of a fair and safe AI ecosystem—otherwise, generative AI models will continue to develop in an opaque, unfair, and undemocratic manner, without respecting the rights of creators.

“We need writers, and we need writers to be paid properly for their work, because they bring us new ideas,” said Lisa Hepfner, Member of Parliament for Hamilton Mountain and parliamentary sponsor for the reception. “Anything that AI is coming out with is being scraped from something else—there’s no ingenuity, there’s no creativity, there’s no human spirit, and that’s what we have to protect.” The Honourable Pascale St-Onge, Minister of Canadian Heritage, was also in attendance.

“In the age of artificial intelligence, we are at a new crossroads, and fortunately solutions exist so that books can continue to be published in a respectful and equitable environment for creators and rightsholders,” added Karine Vachon, Executive Director of the Association nationale des éditeurs de livres.

As the Canadian book industry continues to advocate for the interests of publishers and creators, it remains committed to working collaboratively with the Government of Canada to address the pressing needs of the creative sector. Their recommendations are also supported by the associations of artists and cultural enterprises grouped within the Coalition for the Diversity of Cultural Expressions (CDCE).

The book organizations that have signed this press release include:

Access Copyright
The Association of Canadian Publishers (ACP)
Association nationale des éditeurs de livres (ANEL)
Canadian Authors Association (CAA)
The Canadian Publishers’ Council (CPC)
Copibec
The Literary Press Group of Canada (LPG)
Regroupement des éditeurs franco-canadiens (REFC)
Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ)
The Writers' Union of Canada (TWUC)

For more information in English, please contact:

Jack Illingworth | Association of Canadian Publishers (ACP) | jack_illingworth@canbook.org
Robert Gilbert | Access Copyright | rgilbert@accesscopyright.ca
Travis Croken | Canadian Authors Association (CAA) | travis.croken@me.com
David Swail | Canadian Publishers’ Council (CPC) | dswail@pubcouncil.ca
Laura Rock Gaughan | Literary Press Group of Canada (LPG) | laurag@lpg.ca
John Degen | The Writers’ Union of Canada | jdegen@writersunion.ca

For more information about TWUC’s advocacy on artificial intelligence, and the Union’s specific recommendations to government, please see our Artificial Intelligence page here.

DATE: April 9, 2024
 


La version française suit

Le secteur du livre plaide pour réglementer l’intelligence artificielle à Ottawa


En l’honneur de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, une coalition de dix associations d’écrivains, de maison d’édition et de créateurs de partout au pays était à Ottawa, cette semaine, pour rencontrer des parlementaires et des représentants du gouvernement concernant les occasions et les défis de l’intelligence artificielle générative pour l’industrie du livre. Ces organisations représentent plus de 300 maisons d’édition et 10 000 créateurs francophones et anglophones au pays.

Alors que certaines entreprises d’IA générative soumettent au gouvernement que leur innovation et leur investissement devraient les exonérer de leur obligation de respecter le droit d’auteur, le Canada a la possibilité de réglementer l’IA pour mieux soutenir les valeurs essentielles de la création humaine et les industries culturelles. Or, les entreprises d’IA doivent leur succès aux innovations et aux investissements antérieurs d’autres personnes, comme les écrivains et les éditeurs. Il n’y a aucune raison d’affaiblir la protection du droit d’auteur au profit d’entreprises technologiques. Il est impératif que la survie des créateurs soit protégée, voire renforcée, par une meilleure réglementation de l’IA.

Les éditeurs et les écrivains détiennent les droits des œuvres parmi les plus précieuses pour la formation d’IA générative : les livres. « Protéger le travail d’un auteur est, au mieux, difficile, et l’absence de mesures appropriées pour le défendre contre les entreprises d’IA générative pourrait être catastrophique pour l’ensemble de nos communautés créatives », a déclaré Travis Croken, coprésident de la Canadian Authors Association.

Lors d’une réception sur la Colline du Parlement visant à sensibiliser les élus aux enjeux auxquels sont confrontés les créateurs canadiens face à l’essor de l’IA générative, on pouvait voir une sélection de titres canadiens parmi les milliers utilisés sans consentement pour alimenter des systèmes d’IA générative. Les entreprises technologiques qui ont utilisé ces livres n’ont pas demandé l’autorisation des auteurs et des éditeurs concernés, et elles n’ont fait aucun effort pour indemniser les titulaires de droits pour cette utilisation.

photo of book display

Lors de la réception de l’industrie canadienne du livre sur l’IA et le droit d’auteur, une exposition montrait une sélection de livres canadiens utilisés sans autorisation.

L’industrie canadienne du livre a mis de l’avant plusieurs recommandations clés concernant la réglementation de l’IA afin de protéger les droits moraux des auteurs et les droits d’auteur accordés aux créateurs et aux ayants droit. Le secteur s’oppose à de nouvelles exceptions au droit d’auteur ou à des régimes de licences obligatoires, proposant plutôt un libre marché de licences d’exploration de textes et de données où les titulaires de droits peuvent partager la valeur économique que l’industrie de l’IA générative obtient de leur travail. En outre, l’industrie canadienne du livre insiste sur la nécessité d’adopter des dispositions en matière de transparence, semblables à celles récemment introduites par l’Union économique européenne dans sa Loi sur l’IA, afin de mettre fin à l’utilisation non autorisée et non rémunérée d’œuvres protégées par le droit d’auteur. La transparence est essentielle au développement d’un écosystème d’IA équitable et sûr, sinon les modèles d’IA générative continueront à se développer de manière opaque, injuste et antidémocratique, sans respecter les droits des créateurs.

« Nous avons besoin d’écrivains, et nous avons besoin qu‘ils soient payés correctement pour leur travail et leurs nouvelles idées », a déclaré Lisa Hepfner, députée de Hamilton Mountain et marraine parlementaire de l’événement. « Tout ce que l’IA produit est extrait de quelque chose d’autre – elle n’a pas d’ingéniosité, pas de créativité, pas d’esprit humain, et c’est l’humain que nous devons protéger ». L’honorable Pascale St-Onge, ministre du Patrimoine canadien, était également présente à l’événement.

« À l’ère de l’intelligence artificielle, nous sommes à un nouveau carrefour, et heureusement, des solutions sont à notre portée afin que nos livres puissent être diffusés dans un environnement respectueux et équitable pour les créateurs et les ayants droit », a ajouté Karine Vachon, directrice générale de l’Association nationale des éditeurs de livres.

L’industrie canadienne du livre continuera à défendre l’édition et la création canadienne et elle s’engage à collaborer avec le gouvernement pour répondre aux besoins urgents du secteur. Ses revendications sont également soutenues par les associations d’artistes et d’entreprises culturelles regroupées au sein de la Coalition pour la diversité des expressions culturelles (CDEC).

Les organisations du livre signataires de ce communiqué sont :

Access Copyright
The Association of Canadian Publishers (ACP)
Association nationale des éditeurs de livres (ANEL)
The Canadian Authors Association (CAA)
The Canadian Publishers’ Council (CPC)
Copibec
The Literary Press Group of Canada (LPG)
Regroupement des éditeurs franco-canadiens (REFC)
Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ)
The Writers’ Union of Canada (TWUC)

Pour plus d’informations en français, veuillez SVP contacter :

Audrey Perreault | Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) | aperreault@anel.qc.ca
Christian Laforce | Copibec | c.laforce@copibec.ca
Stéphane Cormier | Regroupement des éditeurs franco-canadiens | scormier@prisedeparole.ca
Lucas Prudhomme-Rheault | Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) | lucas.prudhomme@uneq.qc.ca

DATE: Le 2 mai 2024

 



Share via: